Du château classique à la Révolution

  • 1617

    Visite du roi Louis XIII et de son frère, Gaston d’Orléans.
  • 1691

    Jacques-Nicolas Colbert, fils du ministre de Louis XIV devient archevêque de Rouen. Il fait appel à André Le Nôtre et Jules Hardouin Mansart, jardinier et architecte du château de Versailles, pour embellir le château.
  • 1650

    Première visite de Louis XIV, accompagné de sa mère Anne d’Autriche et du cardinal Mazarin.
  • 1655

    Deuxième visite de Louis XIV.
  • 1786

    Visite de Louis XVI.
  • 1796

    Le château est largement démantelé après la Révolution française à l’occasion de la vente des Biens Nationaux. De nombreux éléments sont achetés par Alexandre Lenoir pour être exposés dans son musée, à Paris.

Le Grand Siècle

Depuis Georges d’Amboise, la résidence d’été des archevêques de Rouen fût très appréciée de ses différents occupants. Ils étaient tous issus de puissantes Maisons comme Charles de Bourbon, François de Harlay, Dominique de la Rochefoucauld ou Jacques Nicolas Colbert. Ce dernier était le second fils du ministre de Louis XIV, qui devint archevêque en 1691. Il fit appel à Jules Hardouin Mansart et André Le Nôtre, les célèbres architecte et jardinier du château de Versailles, pour remanier la demeure et les jardins. Le pavillon dit Colbert, toujours flanqué de l’emblème de son commanditaire, abritait une orangerie, équipement très à la mode en ce temps-là.

 

Le Bien national

Après la Révolution, le château fut confisqué à l’Eglise puis vendu à partir de 1796, dans le cadre de la vente des biens nationaux. Ceci est l’histoire de nombreux biens ayant appartenus à la couronne ou à l’Eglise. Le château fut largement démantelé à cette occasion.

Alexandre Lenoir acheta une partie des vestiges qui furent exposés dans son tout nouveau Musée des monuments français, à Paris, jusqu’en 1977 au moment du rapatriement des vestiges à Gaillon. La porte de Gênes, élément emblématique du château, fut remontée in situ au début des années 1980.