Bâtir la résilience

 

Bâtir la résilience

 

Rendre le château de Gaillon à l’usage de la société : un projet de cette envergure, dans le temps et l’espace, doit se construire en tenant compte des enjeux majeurs qui traversent le Monde aujourd’hui et conditionnent son avenir. Aussi fortement qu’à la Renaissance, qui a façonné Gaillon au XVIe siècle, le Monde est entré dans une phase de mutation profonde plus générale et inéluctable de jours en jours. Des changements systémiques apparaissent à tous les niveaux : environnementaux, économiques, énergétiques, alimentaires, sociaux...

Ces changements généraux, mondialisés, progressifs ou en ruptures brutales, forment aujourd’hui le contexte du projet du château de Gaillon. La réponse à ces évolutions est d’inscrire le projet dans une vision de long terme, basée sur une mobilisation efficace des investissements publics au service d’une valorisation optimisée des ressources et de la sobriété de fonctionnement du site.

Anticiper les transitions futures dans toutes les composantes du projet, c’est forger la résilience du site. Développer la capacité de résilience du domaine de Gaillon, c’est garantir sa pérennité structurelle et vitale dans le long terme.

Une résilience qui sera appuyée sur trois bases. Une résilience physique par la conception écologique, économique et pérenne de la restauration, l’aménagement et l’équipement de l’ensemble des structures du site, en lien avec les ressources disponibles. Une résilience vitale par l’animation du site grâce à des activités multiples, d’échelle raisonnable, en interactions, basées sur les ressources et la nature des lieux, formant ainsi écosystème. Une résilience communautaire, par les connexions entre le château et la vie de son territoire qui créent interdépendance et enrichissement réciproque.